Room 641A, révélée en 2006, est une salle secrète implantée au siège d’AT&T à San Francisco.
Son rôle : dupliquer tout le trafic Internet via fibre optique pour l’envoyer à la NSA, dans le cadre d’un programme de surveillance de masse.
🏢 Un immeuble banal… ou presque
📍 611 Folsom Street, San Francisco : un bâtiment administratif sans histoire, siège d’AT&T, le plus grand opérateur télécom américain.
Mais au 6ᵉ étage, une pièce intrigue : Room 641A, totalement absente des plans, sans accès pour les techniciens standard.

💣 La révélation explosive de Mark Klein
En 2006, Mark Klein, ancien technicien AT&T, décide de briser le silence :
“J’ai découvert une salle dédiée à la duplication intégrale du trafic Internet, connectée à un système de surveillance de la NSA.”
🛠️ Il s’agit d’une infrastructure installée secrètement pour :
- Copier le trafic Internet entrant et sortant via un splitter optique
- Rediriger une copie vers un système d’analyse automatisé (probablement Narus Insight)
- Le tout, sans mandat judiciaire spécifique – dans le cadre du programme PRISM
🔍 Ce que permettait Room 641A
Fonction | Description |
---|---|
Interception | Splitter optique installé sur le backbone AT&T |
Analyse | Traitement en temps réel via un dispositif automatisé |
Destinataire final | National Security Agency (NSA) |
Mandat ? | Aucun – collecte de masse sans autorisation nominative |
🎯 Pourquoi c’est encore important aujourd’hui
- 📡 Première preuve concrète de collaboration entre un opérateur privé et la NSA
- 🔓 Une fuite historique qui a précédé Snowden de plusieurs années
- 🔍 Désormais, certains datacenters sont surveillés officiellement
- 🧠 Ce cas a marqué le début de la prise de conscience du public sur la surveillance numérique globale
🎥 À voir pour mieux comprendre
📎 Je vous recommande la vidéo de Sylqin qui m’a fait découvert cette histoire incroyable :
🔗 La salle 641A, le centre d’espionnage de la NSA ?
🧠 En résumé
💡 L’affaire Room 641A a montré que la surveillance de masse à l’échelle mondiale n’était pas une fiction paranoïaque, mais une réalité technique et politique.
🔐 Ce genre de dispositif continue d’exister, souvent intégré aux architectures réseau des grands opérateurs.
🧭 Cette affaire rappelle l’importance de la transparence, du chiffrement et de la vigilance collective dans un monde hyper-connecté.